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 Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 6 fin

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Mr ABED
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Mr ABED


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MessageSujet: Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 6 fin   Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 6 fin Icon_minitime9/12/2008, 17:07

Prescriptions politiques.

Qu'est-ce qui pourrait empêcher ce qui apparaît se présenter un jour ou l'autre comme une collision inévitable entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine ? Une stratégie de paix globale mondiale, peut-elle être réellement construite ?

Le Centre Nixon a offert ce qui semble être le conseil le plus pragmatique pour la nouvelle administration de Bush, des efforts de plus grande portée devront être mis en place pour aider une politique de paix mondiale. Le Centre de Nixon se donne comme première priorité d'empêcher la Russie de devenir " un voyou"" ou " spoiler state " en se servant de ses relations avec des Etats comme la Chine, l'Inde, l'Iran et ses anciens alliés soviétiques comme l'Irak et la Corée du Nord. En même temps, le soutien que l'inquiétude américaine trop visible d'une entente russo-chinoise pourraient aboutir à créer chez les différents protagonistes une envie partielle d'exagérer leur force de levier. Ce que nous avons essayé de faire ressortir ici est que l'approche "d'équilibre des forces" prétendument pragmatique de la politique américaine a échoué. Décrite de manière traditionnelle, cette dernier " l'équilibre des forces " n'a malheureusement mené nulle part et ne fournit pas une vision adéquate à long terme face à des circonstances contemporaines, pour empêcher la possibilité réelle des conflits globaux mondiaux.

Une alternative plus positive serait d'abord de forger une entente Russie-Union Européenne-Etats-Unis basée sur une entente mutuelle ou concertée. Une telle entente signifierait, en général, une entente Russie-Union Européenne-OTAN sur les Etats baltiques et en Europe centrale dans laquelle la Russie serait intégrée dans une nouvelle forme d'adhésion de l'Union Européenne et de l'OTAN. Deuxièmement, la Russie et le Japon rechercheraient une entente sur les territoires de l'archipel des îles Kouriles renforcées par des constructions sur mesures de confiance. Une telle entente ne serait pas conçue pour ne pas "contenir" une Chine naissante, mais chercher une nouvelle solution "confédérale" (qui éviterait la pression de l'Armée Populaire de Libération sur Taiwan) aux relations conflictuelles entre la République Populaire de Chine et Taiwan. Il faut imposer le concept basé sur le principe "une nation, deux Etats, plusieurs systèmes." Une telle option pourrait alors assurer la place appropriée à la Chine dans un nouvel équilibre mondial. En même temps qu'une diplomatie concertée de paix qui vise à la prévention de crises futures et la décision de négociations pour prévenir les crises politiques et régionales (pareille à la politique de " prospérité et la paix " ou " sunshine policy "de la Corée du Sud" en ce qui concerne ses rapports avec la Corée du Nord) serait mise en oeuvre pour réduire les rapports de tension régionaux.

La stratégie américaine peut, manifestement ou par mégarde, aliéner la Russie au-delà de ce que le Centre Nixon veut indiquer par le terme "voyou" " spoiler " La finalité de la politique économique américaine et géopolitique en ce qui concerne la Russie, aussi bien que la stratégie présente d'agrandissement de L'OTAN qui va à l'encontre de la Russie, est généralement considérée comme un échec total, les Etats-Unis et l'Union Européenne doivent montrer à la Russie les bénéfices positifs qu'elle pourrait tirer en joignant la communauté euro-atlantique. L'alternative qui se fait de plus en plus sentir pour la Russie est celle d'une intégration véritable dans une plus grande communauté euro-atlantique, ou bien un rejet radical de cette possibilité.


L'échec du processus d'engagement d'Union européenne et de l'OTAN avec la Russie menace de créer un monstre en Eurasie, dont les actions peuvent devenir totalement imprévisibles et "irrationnelles" désespérant de bon sens et cherchant à employer des menaces et l'utilisation réelle de la force, pour l'obtention de ses objectifs. Ainsi, au lieu de créer un sentiment anti-russe qui pourrait probablement mener l'OTAN à faire un déploiement inverse d'armes nucléaires et de TMD dans la région (comme le rapport de Centre de Nixon le suggère tacitement), le problème du déploiement d'armes nucléaires à Kaliningrad doit servir de leçons pour stimuler le nouveau débat et le re-examen quant aux relations réelles de l'OTAN et de l'Union européenne avec la Russie et qu'elle est l'espoir pour des actions diplomatiques ainsi que le besoin immanent d'une stratégie diplomatique pour empêcher une crise réelle.

Le Centre Nixon suggère qu'un pas intermédiaire doit être fait pour que l'indépendance des Etats baltiques puisse être considérée et surtout garantie "une déclaration de l'OTAN en faveur de l'indépendance des Etats baltes, sur le modèle de la charte de l'OTAN établie avec l'Ukraine, sauf pour l' Article V sans obligation réelle, mais une sécurité néanmoins garantie." Encore que, proposées dans mon article précédent dans la revue "Géostratégiques", l'OTAN, L'Union européenne et la Russie doivent prendre des directions pour atteindre le plus loin possible vers l'établissement d'une sécurité centrale de L'Europe de l'Est, ainsi que la communauté de défense se renforce en chevauchant l'OTAN, l'Union européenne et les garanties de sécurité russes. Plutôt que de garantir la sécurité des Etats baltiques et leur indépendance seulement par l'OTAN , les trois pouvoirs peuvent également soutenir cette indépendance, de même la garantie par le déploiement euro-atlantique multinational des forces (PpP) par l'installation d'un quartier général euro-atlantique avec une centre de l'Union européenne et au sein de l'OTAN pour des opérations de type PpP à Kaliningrad qui aiderait la transition de la Russie dans la communauté euro-atlantique. Seulement une fois que la Russie s'estimera sécurisée dans ses relations avec la nouvelle Europe, pourra t-elle ensuite se concentrer sur le développement et la remise à neuf de son économie et sur son entrée dans l'Organisation du Commerce du Monde, l'OCDE et l'Union européenne (ou au moins provoquer l'adhésion adjoint dans cette dernière).

L'approvisionnement de la Russie dans un rapport plus proche avec l'OTAN et l'Union européenne dans les nouvelles formes d'adhésion en ce qui concerne le partage du pouvoir égalitaire doit se formater pour forger un rapport plus concerté en ce qui concerne l'Europe centrale et Europe de l'Est, mais aussi le Caucase, l'Asie Centrale et l'Extrême-Orient. La Chine peut craindre une combinaison Russie-Union européenne-l'OTAN, mais il n'y a aucun besoin réel d'aliéner Pékin si une nouvelle "confédéralité d'une nation, deux Etats et plusieurs systèmes" formule qui peut être appliquée directement au problème de Taiwan. La Chine pourrait, alors trouver ses propres intérêts à coopérer, en ce qui concerne les Talibans en Afghanistan, mais tant qu'elle revendiquera sa volonté d'annexion de Taiwan par la force, la Chine restera une menace régionale et pour la paix du monde.

La formation d'une entente Japon-Russie-Union européenne-OTAN peut apporter une pression diplomatique concertée sur la Chine. Autrement la Chine pourra facilement jouer avec les Russes, les Japonais ainsi qu'avec les intérêts européens contre ceux des Etats-Unis.


En ce qui concerne la stratégie de défense de missiles balistiques, il est important que cette dernière ne se heurte pas aux négociations complexes ayant lieu dans quelques pays affectés par la question. Le système BMD s'avérera t-il être un facteur de négociation important ? Ou juste ustensile de pression efficace malgré ses hautes dépenses et une efficacité douteuse ? Ou s'avérera t-il être tout juste un objet soutenu par les groupes de pression américains ? L'Union européenne, la Russie et les Etats-Unis sont-ils capables ensemble d'accepter une proposition de compromis impliquant les systèmes de phase théatre d'augmentation des missiles balistiques limités ? La réponse de cela se déplace vers une possibilité de compromis que l'administration de Bush peut graduellement avoir à considérer à l'encontre de ses espérances de réaliser un système BMD entièrement national, et admettre qu'il y a beaucoup de défauts potentiels dans un tel système, que les dépenses peuvent être prohibitives et qu'il y a beaucoup de façons de neutraliser un tel système (comme cela s'est déjà fait à l'encontre de la technologie de ruse " stealth technology ").

Cette approche aurait l'intention de développer une moindre tactique dans laquelle le système BMD ne violerait pas nécessairement le traité ABM ou bien permettrait une révision du traité ABM avec l'approbation russe. La diplomatie russe-Union Européenne-américaine chercherait alors à résoudre les prétendus "états de tension" au moyen d'une diplomatie pour la paix . De plus, les efforts par les alliances européennes comme l'Allemagne pourrait servir d'intermédiaire entre la Russie et les Etats-Unis, en particulier sur la question délicate du système BMD, ce type de diplomatie doit être impérativement soutenu par l'administration Bush ainsi que par les efforts européens de réaliser une politique étrangère commune de sécurité plus autonome. Ceci ne pouvant s'effectuer qu'à travers un renforcement de l'OTAN dans le sens qu'elle serait capable de se réformer dans une nouvelle direction de division des responsabilités en échange d'une division d'intérêts communs concertés, ceci, seulement en supposant que l'OTAN et l'Union européenne peuvent travailler ensemble pour forger un rapport concerté avec la Russie.

Une géostratégie de la paix peut-elle réussir ? La réponse est dans un compromis mutuel, est-ce que ce compromis est possible ? La réponse se trouve en grande partie dans comment concéder ces intérêts respectifs et trouver la volonté d'un compromis mutuel. Dans cette perspective, la Chine sera probablement plus difficile que la Russie. En tant que puissance naissante, la Chine s'imagine qu'elle peut rentrer en égalant les Etats-Unis, l'Union européenne, le Japon et les intérêts russes et ainsi jouer à l'un contre l'autre. La Russie, d'autre part, sait qu'elle a besoin de l'aide américaine et européenne ainsi que japonaise si elle doit redevenir une puissance significative. La Russie est principalement concernée par le fait d'atteindre, par un point interne et ensuite externe, la stabilité. La Chine, d'autre part, cherche à défier le statu quo. A l'opposé, les tournures américaines vers "l'intervention sélective" dans la défense de ses propres intérêts et pas nécessairement ceux de l'ONU ainsi que ses propres alliés et la Russie, risquent de provoquer une tendance générale au patronage et à l'intervention unilatérale ainsi qu'à la militarisation.


La question soulignée est la suivante : est-ce que seul un rapport concerté Japon-Russie/Union-Européenne-Etats-Unis peut aider à garantir et stabiliser la Russie et l'amener ensuite dans une nouvelle communauté euro-atlantique ? Seule une nouvelle concertation entre les Etats-Unis, l'Union Européenne, le Japon et le lien avec la Russie peut suffisamment faire pression sur la Chine pour que cela permette de reconsidérer ses ambitions régionales, et en fin de compte forger un nouveau rapport confédéral avec Taiwan qui ne provoquera pas d'incendie en Asie.

La nouvelle administration Bush a ainsi énormément de travail avec le potentiel des crises internationales. En espérant que sans trop de schismes internes et administratifs, elle pourra fournir le nécessaire "de vision mondial" " vision thing " pour traiter efficacement avec la gamme entière de ces crises--avant que cela ne soit trop tard.
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