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 crise et conflit 1

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Mr ABED
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Mr ABED


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MessageSujet: crise et conflit 1   crise et conflit  1 Icon_minitime16/8/2008, 22:41

Crise et conflit
Sommaire
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• 1 Introduction
• 2 Les crises et les deux conflits mondiaux
• 3 La crise
• 4 Le conflit
• 5 La bipolarisation et le conflit
• 6 Le tiers inclus
• 7 Conclusion
• 8 Voir aussi
• 8.1 Liens externes
• 8.2 Références bibliographiques

Introduction
Au plus simple et au plus court, les crises et conflits sont proches. La langue commune ordinaire, en contraste aux langues savante et technique, et les constructions théoriques les confondent et les fusionnent. Le problème ou la question est:
• Pourquoi certaines crises donnent lieu à des déflagrations conflictuelles? Quelles sont les différences et les similarités entre la crise et le conflit?
Il y a des crises apparemment anodines ou dérisoires qui évoluent en lourd conflit, tandis que d’autres, à l’enjeu considérable, demeurent à l’état de crise sans issue conflictuelle. En tout cas, c’est une réflexion que peut faire toute personne qui observe et interroge sur les relations familiale internationale et sociale.
En tout cas, c’est une observation et une réflexion que peut faire toute personne qui médite sur la contingence des faits historiques, sociaux et des événements familiaux et familiers, que les crises les plus graves sont loin d’être celles qui provoquent les plus graves conflits. Graves ou anodines, les crises sont évaluées a posteriori sur la gravité du conflit, souvent dans l’ignorance de la relation entre la crise et le conflit. Lorsque les violences du conflit arrivent à détruire les configurations physique et sociale, alors, c'est la relation entre crise et catastrophe.
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Les crises et les deux conflits mondiaux
Il y a eu durant la vingtaine d’années qui ont précédé la Première Guerre Mondiale de nombreux assassinats d’hommes politiques importants, mais seul l’assassinat de l’héritier du trône des Habsbourg à Sarajevo a précipité le Monde dans la déflagration. Ni l’entrée des troupes allemandes dans la zone démilitarisée en 1936, ni l’occupation de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie n’ont abouti à la guerre, mais la brève crise qui a précédé l’attaque allemande sur la Pologne. On séquestre, on et on assassine de nos jours les ambassadeurs, pour ainsi impunément, alors qu’au siècle dernier, le seul fait d’insulter un représentant du corps diplomatique suffisait à déclencher un conflit.
• Comment expliquer ces différences dans le comportement au cours du développement de la crise?
En dehors de la notion de crise, on expliquerait par la dichotomie entre cause profonde et prétexte superficiel, c’est-à-dire une justification, dans l’après-coup, d’une intention non seulement hostile, mais belliqueuse. C’est une justification qui a l’avantage d’être simple, banale, mais peu satisfaisante et de faible utilité. Dans la perspective de la crise, sera retenu l’aspect de l’hostilité.
LA VOLONTÉ D’HOSTILITÉ. Les uns pensent que ce n'est la nature de la crise qui importe, mais la volonté des parties antagonistes. Toute perturbation, même réduite, peut servir d’occasion à un ennemi décidé d’en découdre. D’autres insistent sur la différence entre les sensibilités et les mentalités propres à chaque époque où certaines sont plus chatouilleuses ou plus nerveuses que d’autres et transforment en situation "belligène" des actions qu’en d’autres temps qu’on considère avec plus de patience, de flegme et de distance. "Si vis pacem, pars à Berlin", les crises de Berlin, depuis 1945, ont déclenché aucun conflit armé, tout au plus quelques escarmouches, sans les tonnerres de l’artillerie lourde, du blocus de 1947 au mur de 1961, le calme est désespérant à Berlin, alors que les incidents du Golfe du Tonkin, au début des années 60, ont fait partir autant d’explosif chimique que durant toute la Seconde Guerre Mondiale.
Ainsi, une époque dominée par une fièvre nationale serait davantage disposée qu’une autre à convertir la moindre crise en conflit vengeur. L’hypothèse des sensibilités et des mentalités propres à chaque époque s’avère insuffisante, car Berlin et l’intensification des interventions militaires étatsuniennes au Viêt Nam se trouvaient sous la présidence de John Fitzgerald Kennedy. D’autres, encore, estiment qu’une puissance hégémonique ou impérialiste ne saurait maintenir sa suprématie qu’à la condition d’intervenir rapidement, de manière conflictuelle qui risque de mettre en question son prestige, comme, peut-être la Guerre en Afghanistan et en Irak menée par les Etats-Unis à l’aube du XXIe siècle.
D’autres, enfin, remarquent que la multiplication des crises dans une société freine les capacités conflictuelles. Ce sont des sociétés en crise répétitive qui possèdent des dispositifs nécessaires pour bloquer les velléités belliqueuses, tandis que là où les crises sont rares, chacune devient presque immédiatement source d’un conflit possible.
Ces interprétations, certes, ne sont pas à écarter, encore qu’elles n’aient qu’un signification et une pertinence historiques et circonstancielles pour être de portée générale. En 1914, par exemple, aucun pays ne voulait, franchement, la guerre et, pourtant, ils y sont tous précipités avec la fleur au fusil et la chanson à la bouche. On ne saurait, non plus, placer sous la même rubrique la "politique des canonnières" et celle exerçait par l’ancienne l’URSS et les États-Unis contraints, parfois, d’accepter de véritables affronts sans réagir. On pourrait multiplier d’autres exemples en relations internationales, en relations industrielles, en relations conjugales et familiales qui confirment la validité limitée de ces interprétations.
Certes, toute crise, en général, est porteuse de conflits, mais une crise aussi profonde et fondamentale des esprits que celle provoquée par la science, à la suite de Copernic et de Galilée, n’a pas été suivie directement d’aucun conflit. Si nous voulons donner un élément de réponse à la question de départ (pourquoi certaines crises donnent lieu à des déflagrations conflictuelles ?), il semble nécessaire de chercher une interprétation plus globale d’une approche écosystémique, en procédant par comparaison, afin de déterminer, par une conception en profondeur, d ‘éventuelles constantes qui caractérisent la presque totalité. Des passages d’une crise au conflit. En d’autres termes, par la production divergente (scanning) et la production convergente (digging), des interfaces entre la crise et le conflit peuvent se révéler.
Ce travail des productions peut être mis à profit dans les thérapies systémiques familiales dans la résolution des crises et conflits.
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La crise
La notion de crise est liée aux altérations et aux ruptures que peut provoquer le changement. Elle est donc aussi liée au développement même de la vie, tant sous l’aspect biologique que sous ses aspects psychologique et sociologique, que dans la mesure où sa conservation dépend d’une perpétuelle création dont les effets peuvent être continus ou discontinus. Il faut, cependant, éviter de valoriser d’emblée le changement, que ce soit de façon positive pour le considérer comme étant toujours salutaire ( au sens de l’évolutionnisme philosophique ou de la Théorie du Progrès) ou de façon négative, en le considérant comme funeste (au sens où toute crise serait une manifestation pathologique) ,. Tout changement n’est pas source de crise, par exemple lorsqu’il se développe de manière régulière et presque imperceptible, comme le renouvellement cellulaire du corps humain, en exemple illustratif. Il y a, en général, crise à la suite de l’apparition d’une modification soudaine et inattendue qui dérange le déroulement ordinaire, le plus souvent suscitant un état de déséquilibre, d’incertitude et d’inquiétude.
L’altération crisogène ne peut être que de deux sortes : ou bien elle est le résultat de l’intervention d’un facteur extérieur et "allogène" dans le développement même, sous l’effet d’accumulation "endogène" qui, une fois dépassé un certain seuil, crée un état de rupture. La "Révolution française" qui a été une grande crise, aurait pu être évitée par des réformes progressives et appropriées à temps. Cette accumulation peut être celle d’usures et de défaillances reportées ou, au contraire, de profusions et de prodigalités. Il arrive aussi que la crise manifeste le décalage entre l’accélération de certains aspects du développement et le retard d’autres. Il y a césure dans le rythme du changement. Ces éléments "objectifs" s’accompagne généralement d’un autre obstacle qui contribue particulièrement à accroître la crise. Il s’agit de la difficulté "subjective" de discerner les moments (entendus à la fois comme instants et rapports de forces) critiques, donc, de faire le choix convenable et de prendre la décision adéquate.
Considérée du point de vue sociologique, la crise est une situation collective caractérisée par des contradictions et des ruptures, une situation grosse de tensions et de désaccords qui rendent les individus et les groupes hésitants sur la ligne de conduite à suivre, parce que les règles et les institutions ordinaires restent en retrait ou sont même, parfois, déphasées par rapport aux possibilités nouvelles qu’offrent les intérêts et les idées qui surgissent sur la justesse et l’efficacité des nouvelles voies. C’est la crise de mai 1968 en France et dans le monde occidental. La crise est une situation d’anomie où l’individu et la collectivité ne savent plus à quelles règles de conduite se référer
Cette conception appelle quatre commentaires
- L’étendue d’une crise est variable, suivant qu’elle n’affecte directement qu’une activité déterminée ou bien toutes les activités en même temps.
- Ce qui provoque la césure crisogène dans le changement est l’innovation déréglante et déstabilisante. Si la nouveauté n’est qu’un renouvellement qui rafraîchit et revivifie des comportements habituels, elle donne rarement lieu à une crise. Le transistor qui a remplacé la lampe miniature n’a pas donné lieu à une crise. Par contre, la microinformatique et la télématique ont donné la mondialisation ou globalisation dans l’intensification et la diversification des échanges de toutes sortes.
- Même soudaine, l’innovation ne se prolonge pas en crise, si elle est immédiatement utile du point de vue des commodités des usagers. Pas plus que l’apparition de la machine à vapeur a entraîner directement de crise, l’avion et la voiture automobile non plus et n’en ont occasionné. Seule l’accumulation accélérée d’innovations techniques de toutes sortes, en tant qu’elle modifie le style de vie et altère les valeurs reconnues jusqu’alors, ébranle à la longue les esprits.
- Au fond, une crise naît essentiellement des difficultés de prévision. Les sociétés agraires étaient relativement épargnées par les crises principalement d’origine externe des désastres naturels. En effet, le paysan et l’artisan étaient en mesure de prévoir avec confiance le déroulement de leur vie, ainsi que celle de leurs enfants et petits-enfants, puisque les conditions d’existence retaient pratiquement les mêmes, d’où stabilité et sécurité.
Cette observation vaut pour les autres aspects de la vie , et pas seulement pour la profession qui sert d’exemple illustratif d’un phénomène plus général
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