ORIENTATION PEDAGOGIQUE / CULTURE DE PAIX / MEDIATION
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 vers une culture de paix 3

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Mr ABED
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Mr ABED


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MessageSujet: vers une culture de paix 3   vers une culture de paix 3 Icon_minitime10/9/2008, 18:14

Trois principes éthiques enracinée dans la nature de l'homme
J'aimerais en troisième lieu traiter, maintenant, plus particulièrement de cette "éthique" qui fait partie de la nature de l'homme. Cette éthique (idée des principes de la conduite humaine à respecter )(valeurs morales)est nourrie par la vie éternelle de l'univers et forme les diverses cultures autour de valeurs fondées sur la cosmologie et la conception du monde de chaque peuple.
On peut parler en fait d'éthique de l'humanité, une éthique enracinée dans la nature de l'homme. Une culture de paix exige, pour axe principal, cette notion d'éthique, une éthique qui ne peut qu'être commune à toute l'humanité et qui doit être le noyau d'une culture diversifiée.
En premier lieu, il y a "la dignité de la vie", une valeur universelle.
C'est ce qu'on appelle "le respect fondamental de la vie", dans le bouddhisme. C'est également ahimsa (la non-violence) en sanscrit et la quintessence de l'esprit indien. On la retrouve dans le mouvement de la non-violence (ahimsa) mené par le Mahatma Gandhi.
Le bouddhisme du Grand Véhicule déclare que l'homme, ainsi que tous les êtres vivants, parce qu'ils possèdent cette dignité suprême, la boddhéité inhérente à la vie, portent en eux le dessein du Grand Univers. La "pratique de Bodhisattva" par ses actes de compassion envers les souffrances de tous les êtres vivants, et la volonté de surmonter ces souffrances ensemble, illumine d'un éclat supplémentaire cette dignité fondamentale.
Cette culture de "ahimsa" et de compassion se traduit notamment dans le monde actuel par la renonciation à la guerre – le droit à la paix. C'est une culture qui rejette tout recours à la guerre pour résoudre les conflits ; qui est fidèle à son idéal de non violence et qui cherche à résoudre les problèmes par le dialogue. C'est donc réduire les armements, dans le but de les supprimer complètement, changer la structure économique en transformant les industries de l'armement en industries civiles. Il s'agit également de cultiver par l'éducation, jusqu'au bout, cet idéal de non-violence et de compassion.
De plus, ce précepte bouddhique de respect fondamental de la vie concerne tous les êtres vivants, et équivaut dans la société actuelle à la revendication du droit absolu à vivre. Tous les êtres vivants ont fondamentalement une valeur digne d'être respectée. L'humanité doit être reconnaissante des bienfaits de l'écosystème, don de la nature, et déployer la plus grande sagesse possible en faveur de "la cohabitation".
Deuxième principe éthique : "un ordre économique équitable".
Il correspond en bouddhisme de "ne pas voler". Il s'est développé dans le bouddhisme du Grand Véhicule par la pratique du don. Ce précepte consiste à contrôler l'avidité et à vivre avec tempérance, tout en satisfaisant les nécessités de base de l'être humain. C'est ce qu'on appelle en bouddhisme "se satisfaire de peu". Il s'agit de ne pas exploiter les autres pour satisfaire sa propre avidité.
Que les pays évolués ou les entreprises multinationales "exploitent" les peuples des pays en voie de développement est une forme de "vol". Il en va de même, quand on prive les générations futures des ressources naturelles.
Maintenant que la globalisation de l'économie de marché est en train de se généraliser, il est crucial que les industriels et les hommes politiques, ainsi que tous les simples particuliers, partagent sur un plan plus vaste la moralité de "ne pas voler ce qui appartient aux autres".
De plus, la pratique du don dans le monde actuel consiste à surmonter ensemble la misère en respectant la culture des pays en voie de développement. Il est nécessaire de faire des efforts vers une culture d'ordre économique équitable, à une échelle globale.
Troisièmement : "l'égalité entre les races, les peuples, les sexes et les cultures".
D’un point de vue historique, on ne peut pas nier la réalité d'un bouddhisme qui a soutenu diverses discriminations et qui a participé à des oppressions. Pourtant, la philosophie bouddhique affirme, depuis Shakyamuni, une égalité qui dépasse tout préjugé racial, ethnique et culturel. Je pense que chaque bouddhiste lui-même doit retourner à l'origine du bouddhisme, celui de Shakyamuni, pour lutter contre les structures d'oppression – la violence structurelle – en dominant toutes les formes de pensée discriminatoires.
Toutes les races, tous les peuples, tous les sexes, toutes les cultures ont pour devoir de se soutenir mutuellement et de s'entraider – c'est ce qu'on appelle en bouddhisme "engi" (l'interdépendance entre tous les phénomènes). Nous devons surmonter les conflits entre les différentes ethnies, les différentes cultures et les différentes religions en créant une culture fondée sur l'égalité.
Quatrièmement : "créer la confiance".
Pour ce faire, il faut "toujours dire la vérité". La vérité se traduit par "satya" en sanscrit. Ce mot est le même que "la recherche de la vérité (satyagraha)" utilisé par Gandhi. Il se traduit comme "taï" dans le bouddhisme chinois et japonais, "le précepte de ne pas mentir", établi pour encourager la droiture d'esprit.
Concrètement ce précepte interdit de "salir les mots" en les utilisant pour tromper son prochain. Mentir c'est aussi employer de grandes phrases incompréhensibles, calomnier, tenir un double langage. C'est un précepte qui dénonce le mensonge, l'imposture, l'hypocrisie et la démagogie. La confiance que nous avons les uns envers les autres en tant qu'êtres humains se crée à travers le dialogue, les échanges et la participation. Il s'agit de partager des mots justes. On peut dire que les efforts pour créer une organisation capable de nourrir la confiance entre les peuples et les États sont une concrétisation de ce précepte.
Comme je l'ai exposé ci-dessus, une éthique qui encourage des principes tels que "la non violence et la compassion", "un ordre économique équitable", "l'égalité entre les peuples, les races, les sexes, et les cultures" et "la création de la confiance" doit être développée pour créer cette culture de paix à laquelle nous aspirons.
3. Une tentative vers la création de la "culture de paix" – le mouvement de la SGI
Elie Wiesel envisage comme suit la communauté du siècle à venir :
"Nous qui allons entrer dans le 21ème siècle, notre devoir est justement là : Il s'agit d'être solidaire de ceux qui sont faibles, maltraités, seuls, malades et désespérés. Et cela se traduira par le désir noble et humain de rendre service, et les membres de cette communauté se définiront eux-mêmes non pas par qui ils seront pour eux-mêmes, mais par qui ils seront pour les autres."
Clea L. Gaudiani parle d'un "capital de sagesse – l'accumulation des intelligences qui ont été cultivées pendant des milliers d'années et qui peut maintenant nous offrir les moyens de meilleures conditions pour le bien des autres", "notre capital le plus important pour soutenir la communauté".
Le mouvement de la SGI recherche ce "capital de sagesse" dans le bouddhisme qui remonte à Shakyamuni. Cette sagesse est manifestée dans divers sûtras. On lit dans le sûtra Shrimala, un des sûtras du Grand Véhicule, le serment exprimé par Dame Shrimala :
"Honoré du Monde, je m'y engage : dès aujourd'hui et jusqu'à ma mort, si je rencontre des personnes sans famille, entravées par les souffrances, le malheur et les difficultés, je jure de ne jamais m'en détourner, ou les abandonner sans leur avoir transmis les bienfaits de la Loi correcte. Je leur montrerai ce qui est véritablement juste et leur permettrai ainsi de surmonter leurs souffrances à fin que, au terme de leur vie, leur mort soit paisible."
C'est un vœu conforme à la pratique altruiste du Bodhisattva, pratique qui donne cet éclat particulier au bouddhisme du Grand Véhicule et qui exprime la compassion et la solidarité avec ceux qui souffrent. C'est également un vœu que partagent les membres de la SGI qui forment une communauté religieuse inspirée par cet idéal.
Les membres de la SGI en établissant d'abord leur propre paix spirituelle à partir de ce vœu, appliquent à ensuite cette éthique d'humanité dans une volonté de paix sociale.
La question est : comment peuvent-ils renforcer les principes de moralité, d'étique, fruit d'une sagesse contribuant à leur paix spirituelle, afin que ces valeurs puissent atteindre une dimension sociale et contribuer à une culture de paix.
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