vers une culture de paix 5 fin

La contribution de la SGI à l'Education, à la Culture et à la Paix
J'aimerais maintenant vous présenter l'ensemble du mouvement de la SGI : il étend son action dans trois domaines complémentaires : l'éducation, la culture et la paix. Je vais évoquer les nombreux efforts pour créer une culture de paix basée sur l'éducation.
D'abord, dans le domaine de l'éducation, la SGI a créé le "lycée Soka" et "l'Université Soka" au Japon, s'appuyant sur la "théorie pour une éducation créatrice de valeurs" développée par le premier président de la Soka Gakkai, M. Makiguchi. Ce courant a eu un retentissement international et "la théorie pour une éducation créatrice de valeurs" obtient des résultats constants au Brésil, en Inde, au Népal, aux Etats-Unis ainsi que dans beaucoup d'autres pays.
L'UNESCO a débuté cette année par un mouvement éducatif "Manifeste 2000" au niveau global. La SGI y contribue en organisant ou collaborant à des séances d'informations publiques. Simultanément, elle fait tourner dans le monde des expositions telles que : "Les enfants du monde et l'UNICEF" et "L'Art des garçons et des filles du monde".
Ensuite, l'origine du "mouvement en faveur de la paix" de la SGI remonte à la "L'Appel à l'interdiction des bombes Atomique et à Hydrogène" fait par le deuxième président M. Toda en 1957, et ce mouvement concrétise "la déclaration pour la paix" fondée sur le bouddhisme : "Les bombes A et H sont des ennemies de l'humanité qui menacent le droit de vivre, elles incarnent le mal absolu."
La SGI apporte son soutien à l'ONU, elle a organisé l'exposition "Les armes nucléaires : une menace pour notre planète" en collaboration avec le bureau des relations publiques de l'ONU. Elle a aussi organisé des expositions intitulées "Guerre et Paix" et "Notre environnement : Ecoaid" en collaboration avec le bureau de l'ONU pour le désarmement.
La SGI a ensuite repris le flambeau du mouvement "Abolition 2000" et développe actuellement un mouvement pour éveiller l'opinion publique internationale sur le désarmement nucléaire avec en perspective "La conférence de révision du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires" qui aura lieu l'année prochaine.
Pour éveiller la conscience des droits de l'homme, la SGI organise aussi des expositions itinérantes comme "Les droits de l'homme dans le monde actuel", "Témoignage de courage – Anne Franck et l'Holocauste" et "Les enfants de Theresinstadt : Art et Témoignage".
La SGI est engagée sur le terrain de la protection de l'environnement : la SGI-Brésil mène le projet de recherche pour le développement de la forêt tropicale amazonienne, le mouvement contre la désertification en collaboration avec une ONG œuvrant aussi dans ce domaine, et un projet pour agrandir la zone verte. La SGI-Corée du Sud participe au mouvement national de grand nettoyage des rues. L'engagement de la SGI porte sur de nombreux domaines comme le fonds d'aide aux réfugiés, le projet de soutien à la construction et la gestion des écoles primaires au Cambodge, le projet médical au Népal. Les SGI locales ont apporté des aides humanitaires lors des désastres naturels à Taïwan et en Inde, etc.
Dans le domaine de la culture, l'Association des concerts Min'on et le Musée Fuji témoignent des différentes cultures du monde et organisent des échanges culturels. La SGI envoie aussi des missions d'échanges à l'étranger pour apprendre des diverses cultures, en participant à des réunions de discussion et à des festivals d'échanges culturels. Dans le domaine de la science, l'Institut de Philosophie orientale a entrepris des recherches sur les religions et les philosophies du monde. Le Centre de Recherche de Boston pour le 21e siècle, et surtout, " l'Institut Toda de Recherche pour la Paix" favorisent diverses activités centrées sur le dialogue entre civilisations.
Ainsi, la SGI ne cesse de faire des efforts pour concrétiser le vœu originel de la communauté – la solidarité avec ceux qui souffrent – à tous les peuples et à tous les pays du monde entier afin de contribuer à la création d'une culture de paix, une culture nourrie par la réunion de discussion, enracinée dans la société locale au niveau populaire, se développant à travers les activités éducatives et les mouvements en faveur de la paix et de la culture.
(Daibyakurenge, août 2000)