ORIENTATION PEDAGOGIQUE / CULTURE DE PAIX / MEDIATION
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 le dossier complet sur la guerre 4 (fin)

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Mr ABED
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Mr ABED


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MessageSujet: le dossier complet sur la guerre 4 (fin)   le dossier complet sur la guerre 4 (fin) Icon_minitime15/8/2008, 22:52

4 – GUERRE ET PAIX AU ROYAUME ANIMAL
4/a – Pourquoi s'intéresser aux conflits entre animaux ?
Fille de l'éthologie humaine et de la génétique, la sociobiologie – fondée par l'entomologiste Edward Wilson en 1975 – se définit comme l'étude des formes de comportement social chez tous les animaux, y compris les êtres humains.
Elle soutient que, à l'instar des animaux, les comportements humains sont des mécanismes adaptatifs génétiquement programmés. (1) Cette approche très innovante respecte la spécificité humaine, mais la place dans la grande famille des espèces animales de la planète.
Il devient ainsi possible d'étudier attentivement comment nos cousins les animaux réagissent en cas de conflits, et quelles sont leurs « recettes » pacifiques, dont nous pourrions éventuellement nous inspirer. Qui connaît l'animal peut mieux appréhender la complexité comportementale inhérente à l'homo sapiens sapiens.
4/b – La violence et les guerres animales existent-elle ?
La guerre, le meurtre, l'infanticide, le cannibalisme existent-ils chez les animaux ? (2)
Posons d'emblée un constat : le « paradis animal » n'existe pas, dans la mesure où manger et être mangé font partie d'un processus naturel et crucial dans la nature : toutes les espèces vivantes y sont soumises, à l'exception de l'homme qui n'y échappe que depuis peu (3). La vie animale n'est pas un long fleuve tranquille. Mais aucune violence gratuite ne s'opère généralement dans ce grand mystère de vie : les animaux chassent, tuent et mangent sans cruauté ni agressivité excessives. La grande majorité d'entre eux, malgré un « quotidien » chargé, mène ce que nous pourrions même appeler somme toute une vie heureuse, ou pour le moins équilibrée… (4)
Une forme litigieuse de violence peut apparaître cependant, en particulier chez les rares espèces animales (singes, éléphants…) qui ne vivent pas dans un monde de pure perception et qui – comme l'humanoïde – font preuve d'un sentiment de morale (dans le sens d'une aptitude à se représenter le monde de l'autre) : il est fascinant de constater dans leurs cas que l'empathie, l'altruisme, et l'entraide désintéressée naissent en même temps qu'une agressivité, une violence, voire une cruauté plus complexes et plus troubles.
Sur le chapitre de la violence gratuite ou extrême, le monde animal tout entier se distingue cependant radicalement de l'homme par l'intensité de ces pratiques : les guerres ouvertes entre bandes animales, au sens « humain » où nous l'entendons – comme celles pratiquées par exemple par les fameux chimpanzés de Gombe (5) – restent peu courantes ; les cas apparents de tuerie gratuite trouvent souvent une explication (6). Le viol, s'il existe, est très peu pratiqué, les rituels de la parade sexuelle étant là pour empêcher ces rapports de force. Quant aux infanticides, ils sont très souvent le résultat de désordres biologiques ou de circonstances graves (pénurie alimentaire…).
Quelle est la raison de toute cette complexité comportementale ?
4/c – Violence et altruisme, les deux faces de l'instinct adaptatif
Les animaux ne sont pas, comme on l'a cru longtemps, des machines sophistiquées « programmées » à l'avance (le fameux instinct animal), et donc sans libre arbitre véritable. Depuis Konrad Lorenz dans les années vingt et plus, du siècle dernier, plusieurs générations de chercheurs sur la vie animale ont découvert progressivement que – à des degrés plus ou moins poussés selon les espèces – les animaux, comme l'homme, ont aussi une culture. Cette dernière est en effet une « invention » de la nature qui permet de résoudre le problème principal de l'instinct : sa rigidité. Un instinct pur, « codé en dur », manque de souplesse adaptative, car il ne peut tenir compte d'évolutions soudaines possibles des conditions environnementales dans lesquelles vit l'animal (perte de ressources en nourritures, nouveaux arrivants sur le territoire, etc.).
La culture et ses corollaires (l'apprentissage, le phénomène de l'empreinte, etc.) sont donc la manifestation d'un instinct adaptatif évolué – un méta-instinct – qui donne à l'animal (et à l'homme ! (7)) une part de libre arbitre qui lui permet de s'adapter en l'espace d'une seule génération à des problèmes ou situations imprévus. Mais qui dit libre arbitre dit évidemment possibilité de choisir : plusieurs options, positives ou négatives pour l'espèce apparaissent alors… La bonté, comme la cruauté, deviennent dorénavant possibles…
4/d – Quand la nature « prévoit » le bien et le mal
Nous l'avons vu, bien que leurs comportements soient plus complexes que nous ne le pensions il n'y a pas si longtemps, la coexistence pacifique est généralement de règle chez les animaux. Mais cette coexistence n'a rien du miracle divin : elle s'opère par toute une série de rituels précis (Cool et de mécanismes équilibrateurs (constitution génétique, pratiques sociales…) qui agissent en quelque sorte comme des « verrous » de sécurité qui tempèrent les facultés de libre-arbitre en empêchant la destruction de l'espèce par des décisions trop aléatoires.
Ces mécanismes assurent ainsi évitement de l'agression, réconciliation et rétablissement de la paix dans le groupe : par exemple si un loup se présente face au dominant, il saura adopter un comportement de soumission qui apaisera l'autre et évitera le combat. Les tentatives d'intimidation (déstabilisation _ troubler) prennent le pas sur les blessures ; les actes patents de violence restent limités à des situations de crise (compétition pour un territoire de chasse…). La mort d'un individu est le plus souvent le fait d'un animal isolé (jeune, sujet âgé, malade) qui aura échappé à la protection du groupe. Ces comportements sociaux font partie de la culture globale d'une race animale donnée, et se transmettent de génération en génération : leur importance est si grande que, par exemple, les chevaux qui viennent des zoos sont beaucoup plus agressifs car ils ont perdu leurs rituels…(habitudes)
La nature donne d'autres petits coups de pouce « pacifiques » , comme par exemple en influençant la constitution physique même des espèces : la femelle du balbuzard pêcheur est plus grande que le mâle ; l'un et l'autre attrapent des poissons de taille différente, ce qui réduit la compétition entre eux et augmente leur réserve commune de nourriture (9). Notons aussi que la coexistence fraternelle entre espèces différentes par le biais de la biocénose (coopération avec bénéfice mutuel) est chose courante dans la nature : comme le mérou qui se fait nettoyer la bouche par de petits poissons, ou des canards et des mouettes qui nichent parfois ensemble pour se protéger des prédateurs (10).
Entre bonté et agressivité, le pragmatisme animal joue aussi un rôle : les animaux « savent » que la compétition consomme énormément d'énergie et qu'un animal chasseur blessé durant un combat est un animal mort : c'est pour cela que les prédateurs s'attaquent exclusivement aux animaux faibles ou malades.
La plupart des animaux, comme l'homme, sont aussi avides de pouvoir, comportement favorisé par une inégalité sociale très répandue chez les poulets, loups, chevaux, primates, et nombre d'espèces vivant en groupe (11). Mais les rapports de domination et de pouvoir qui en découlent inévitablement sont – de par leurs subtilités et leur complexité – dignes de nos diplomates les plus affirmés, ou de nos vies de couple au quotidien : ce n'est pas nécessairement le plus fort qui gagne, mais celui qui s'impose intelligemment et sait se constituer un réseau solide de relation ; en bref, qui a le meilleur « leadership ».
Les grands singes par exemple sont capable d'arbitrer un conflit, de faire preuve de diplomatie, de solidarité, de consoler, parce qu'ils savent que la conciliation est nettement plus avantageuse qu'un conflit durable (12). Certains éthologistes préfèrent d'ailleurs substituer à la notion de dominance celle de subordination pour souligner des conflits moins marqués par l'agressivité qu'il n'y paraît, et ou la nécessité de tenir compte (au moins par pragmatisme) du désir de l'autre transparaît bien plus.
En résumé, les relations animales se fondent primordialement non pas sur la violence, quelle que soit sa forme, qui reste épisodique et pathologique, mais bien plus sur l'art de la réconciliation et de la médiation (13), ce que nous regroupons en fait sous le terme générique de non-violence, popularisé par Gandhi (14)… Notons aussi le rôle important joué par les femelles dans ce contexte : toujours chez les grands singes, des femelles tentent fréquemment d'apaiser les conflits et de voler au secours des exclus (15).
L'histoire humaine est autrement plus violente…
c'est le bagage culturel qui incite à faitre guerre ou pas CARNAGE24 + annexe p1 un fai humain culturel acquis GU>ILAINE 38
La guerre n'est pas la réponse à une violence inné SACRE GUERRE 17
PAys se battent d'abord pour leur survie TRANFORMATRION p187
Viiolence apparait quand groupe humain se fragilise (besoins primaires pa satisfats) LOI JUNGLE 212 252 (insécutrité
religions pas facteurs majeursde déclenchement conflits mais y conytribuent GUERRES DEMAIN 38
La guerre une activité sociale et collective KEELEY 234, EHRENREICH 17
Guerre ciment du corsp social SACRE 149 240
sacrifice SACRE p27
Haine peur de l'autre meme chez les primitifs EHRENREICH 153
Oriente la violence à l'extérieur de la communauté EHRENREICH 39
Angoisse devant mort de Occident et rapport avec guerres JOXE25
La culture pacifie ou fait partir en guerre KEELEY 197
Guerre due aussi a mutation profonde de civilisation (GAUCHET)
Guerre mondiale une guerre irrationnele qui contredit Clausewitz EHRENREICH 15
Guerre longtemps percue comme noble et passionnelle EHRENREICH 21, 2, 178 KEYLEY 244 245
toujours percue colme telle today : vioence dans TV, médias…
La guerre et la paix se ressemblent car elles sont sacrées et ont des idéaux nobles EHRENREICH 22, 25, 141 Unemystique de la guerre qui transcende l'homme et le temps EHRENREICH 170 171 178.
"Tout au contraire, les hommes ont pensé, agi, parlé au cours des siècles comme s'ils jugeaient le réglement par les armes des conflits internationaux comme à la fois raisonnable et grandiose" Raymond Aron "Paix et guerre entre les nations" Calmann-Levy 1962, 1984, p346
Une régulation écologique ? KEELEY 41
Un signe de bonne santé: sacrifice pas mort ! EHRENREICH 228, 229
les guerres uniformisent, meme elles obligent dans le m temps à tenir compte de l'autre, elles rapprochent dans la douleur EHRENREICH 155 . Elles faconnent les sociétés comme crise dans une vie humaine EHRENREICH 221, 224. Une transcendance qui nous force à évoluer EHRENREICH 207 267, 268.
Les guerres modernes en fait nous forcent tous comme avant à participer à la guerre ! comme avant !
Rôle important des guerres dans évolutions des sociétés : EHRENREICH 205 269 les guerrees ont faconnées les nations EHRENREICH 221 248 Uau delaix de paix et guerre, une dynamique sociale LOI £JUNGLE 171
Religions fondamentales religions non violentes ? EHRENREICH annexes bas de page 9. Rapports religions et violence EHRENREICH voir notes annexe p9)
Nous admirons toujours la guerre EHRENREICH 148
Guerre existe car homme maitre de son destin KEYLEY 293
Homme plus cruel que animaux car plus meta adaptable KEYLEY 293
La culture sépare les hommes et s'arrange aussi pour les réunir KEYLEY 262 230
Le rôle fondamental des émotions (la raison seule est dérisoire) (ARCH. intelligence "Damasio Antonio",
La peur originelle de l'animal BOOK sacre de la guerre 267 notion de traumasime originel 64 67 Hypothèse tres peu tenue en compte actuellement 68 L'homme suele espèce à ate passée de proie à prédateur. 136
La guerre des le debut pratiquée pour des raisons de prestige BOOK sacre guerre 139
Manger et etre manger une des grandes lois cosmiques de la vie EHRENREICH 105. la guerre preuve que lois cosmuque U suivies ou ignorées ? EHRENREICH 265, 267, 269.
n'est pas un défaut de base de l'homme EHRENREICH 109 (sortir pour comprendre la guerre de raisonnement binaire, bonne ou mauvaise les occidentaux ne comprennent pas la guerre)
La question des émotions destructrices de l'homme à été posée depuis les origines de civilisation occidentale dans la bibl , chez Platon ou Aristote. Pour les bouddhistes, elle à toujours occupée une place centrale GOLEMAN 90
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