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 Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 2

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Mr ABED
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Mr ABED


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MessageSujet: Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 2   Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 2 Icon_minitime9/12/2008, 17:00

L'après-guerre froide.

Le fait que la stratégie des Etats-Unis fut construite en grande partie pour provoquer un retrait soviétique de l'Europe de l'Est, Washington ne s'attendait pas et certainement n'a pas souhaité l'effondrement brutal de l'Union soviétique en quinze républiques séparées, dans lesquelles au moins quatre au commencement possédaient des capacités nucléaires significatives (la Russie, l'Ukraine, le Kazakhstan et la Biélorussie). Ainsi anticiper le scénario cauchemardesque d'une diffusion d'armes nucléaires tactiques et ce qui est pour Washington le plus terrifiant, la diffusion du savoir-faire technique nucléaire aux "Etats voyous" ne suffisait pas, il vient se rajouter à cela le fait que le territoire de la Russie semble voler en éclats sous l'effet des nombreuses discussions régionales et ethno-politiques qui eurent lieu à cette époque.

Dans ce domaine, cependant, Washington et Moscou, au moins au commencement, ont su trouver des intérêts en commun en s'opposant à la diffusion d'armes nucléaires aux anciens Etats soviétiques travaillant en tandem pour détruire les armes nucléaires présentes dans ces Etats ou bien pour les restituer à l'Etat russe. Moscou veut rétablir son hégémonie sur l'ancienne Union soviétique (et empêcher ainsi l'Ukraine de consolider une force de dissuasion nucléaire dans l'entente de l'accord trilatéral américano-russe-ukrainien de 1994) Ironiquement cependant, le fait que l'on permit en Russie de consolider son monopole nucléaire sur la rupture des républiques de l'ancienne Union soviétique, a aidé celle-ci à réaffirmer son hégémonie sur ces mêmes Etats nouvellement indépendants sinon indirectement, et dans les années plus récentes, pour réunifier ou éliminer les tendances centrifuges à l'intérieur de la Fédération de Russie..

Les Etats-Unis ont alors continué à étendre leur propre appareillage de sécurité dans les anciennes sphères d'influence soviétique. Bien qu'ils aient promis à Gorbatchev, qu'ils n' étendraient "la juridiction" de L'OTAN seulement en l'Allemagne de l'Est, ils ont par la suite pris des mesures pour agrandir l'OTAN en Europe centrale et sont actuellement dans un processus d'étude d'une nouvelle vague d'agrandissement. De plus, Moscou a exprimé des craintes envers Kiev qui semble rechercher une alliance anti-russe avec les membres de l'OTAN et la Pologne à travers une "association stratégique," en plus de la résistance aux intérêts russes dans la région de la Mer Noire, et ceci en coopération avec la Turquie. Moscou s'est par conséquent opposé à une "alliance Baltique-Mer Noire" et s'est employé à utiliser le pétrole comme une arme de négociation dans un effort de pression sur l'Ukraine, aussi bien que pour influer sur d'autres Etats pour qu'ils suivent une politique pro-russe et ainsi par voie de répercussion faire pression sur Kiev pour l'amener à déclarer publiquement qu'elle n'a aucune intention d'intégrer l'OTAN.

L'élargissement de L'OTAN, combiné avec les pressions russes, ont par voie de conséquences, menacé de briser l'unité de l'Ukraine, qui se retrouve actuellement balancée entre des appels de mise en accusation et les charges de corruption qui pèsent sur son Président Leonid Kuchma, qui est généralement considéré comme un homme de tendance pro-russe par les factions nationalistes. D'autre part, celles-ci ont recherché un rapprochement coopératif avec la Russie et la Communauté des Etats Indépendants, et en appelant à une coopération plus militaro-technologiques sur les missiles balistiques, entre la Russie et l'Ukraine. En même temps, l'incapacité de l'Ukraine à reformer son économie désastreuse a mis en danger des liens de rapprochement avec l'Union européenne et les Etats-Unis. Cependant, pour de nombreux stratèges, l'Ukraine est maintenant considérée comme un état tampon stable entre l'OTAN et la Russie, et ainsi comme une clef de voûte à un nouvel équilibre européen de l'après-guerre froide. Cependant, ils existent de nombreux facteurs intérieurs et internationaux qui semblent travailler contre la formation à long terme d'une Ukraine neutre et indépendante. Néanmoins, si des changements importants pouvaient s'effectuer en Ukraine, ceux-ci la pousseraient probablement plus en direction de Moscou que vers l'OTAN ou l'Union Européenne. En conséquence, c'est le rôle de l'Union Européenne et des Etats-Unis de travailler en concert pour soutenir l'indépendance de Kiev sans essayer de la déstabiliser.

Les Neufs Etats.

Une fois que l'OTAN avait opté de s'agrandir de manière sélective en Europe centrale, ceux qui ne furent pas admis lors du premier tour commencent à réclamer à corps et à cris leur admission lors du second tour (l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Slovénie, la Slovaquie, la Roumanie, la Macédoine et l'Albanie) ont tous fait pression pour entrer dans l'OTAN. Cependant, ces états ont commencé à s'affaiblir sur "l'extérieur-interieur", affaiblissement causé par l'idée que leur pays n'est pas intégrable au sein de l'OTAN et ceci à cause: "d'une incapacité structurelle d'intégration".


Bien que les rapports conflictuels aient été atténués jusqu'à présent par le Partenariat pour la Paix (PpP), il n'est pas du tout évident que l'OTAN (ou l'Union Européenne) sera capable d'empêcher les tensions entre ces pays débouchant sur une production à la chaîne de nouveaux conflits. Les rapports nerveux entre la Hongrie et la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie, la Pologne et la Biélorussie, la Roumanie d'Ukraine (basées sur des disputes historiques territoriales, commerciales, d'immigration et des discussions ethniques, ou des revendications irrédentistes) apparaissent latents et pourraient, dans un proche avenir surgir au premier rang des préoccupations malgré des efforts apparemment sincères de la direction prise par les négociations actuelles pour mutuellement reconnaître les frontières de chacun, et améliorer des rapports de tensions. En prenant en considération les rapports de tensions internes, les Etats baltiques craignent que s'ils ne soient pas bientôt acceptés dans l'OTAN, ils seront alors laissés pour compte, et par voie de conséquence refoulés dans le camp russe. Ainsi par exemple, la Roumanie craint d'être forcée de re-nationaliser son potentiel de défense contre les membres de l'OTAN, la Hongrie et l'Ukraine. De leurs côtés, la Macédoine et l'Albanie craignent la possibilité d'instabilité continue et la guerre civile après les guerres en Bosnie et au Kosovo.

Kaliningrad.

J'ai déjà discuté dans mon précédent article, publié dans la premiere revue "Géostratégique", de possibles crises pouvant, soudainement éclater en Europe et pas non plus inopinément que l'on pourrait le penser. La plus saillante de toutes est celle de Kaliningrad qui se profile actuellement, pareille à celle de Berlin en 1948, mais en ordre inversé. La Russie a jusqu'à présent accepté tant bien que mal, l'agrandissement de L'OTAN en Europe Centrale, ainsi que la guerre de l'OTAN au Kosovo, mais elle a, à de nombreuses reprises, averti les Etats du bloc occidental que la pleine intégration des états baltiques dans les commandes de l'OTAN représenterait un casus belli particulier pour la perspective russe.

Le fait majeur est que, l'adhésion à l'OTAN combinée à celle de l'Union Européenne placerait les Etats baltiques dans le possibilité d'éliminer le droit de transit russe et ainsi coupant la Russie de son accès déjà limité à la mer ainsi qu'à la haute technologie du monde occidental. (La Lettonie et les autres états Baltiques sont toujours pour la plus grande partie à la charge du commerce et du pétrole russe). De plus, les activités de L'OTAN sont apparues menaçantes et ceci même avant l'élargissement. Le chef de la zone de défense aérienne de Kaliningrad, le Général Principal Fédor Krisanov, avait déclaré en septembre 1999 que son service de défense fut très inquiet des activités de l'OTAN aux abords de la frontière russe juxtaposant Kaliningrad, déclarant qu'il y a eu plus de 560 vols de combat et des vols de reconnaissance par des avions étrangers incluant des Polonais, Allemands, Danois, Suédois et Britanniques qui n'hésitent pas à s'approcher dans un périmètre de 2-3 kms de la frontière russe. La Russie a par conséquent menacé de résister à l'élargissement de L'OTAN en renforçant son système balistique et ses capacités de missiles de croisière dans la péninsule Kola, et probablement à Kaliningrad.

Le prétendu déploiement d'armes tactiques nucléaires à Kaliningrad a apparemment été détecté en 1998, mais l'information fut accessible au public une fois seulement que l'administration Bush eu commencé à exercer le pouvoir. Selon des sources russes, une inspection récente, menée par des inspecteurs Polonais semblerait indiquer qu'aucune arme nucléaire n'a été stockée dans cette région. Des porte-parole russes ont écarté toutes les allégations d'un déploiement d'armes tactiques nucléaires dans une stratégie de désinformation conçue pour s'obtenir l'appui du public dans le cadre de l'affaire du système BMD (Ballistic Missile Defense).

En janvier 2001, la présidence suédoise de l'Union Européenne faisait part de sa volonté de concentrer ses efforts diplomatiques sur la région de la mer Baltique et d'engager une diplomatie préventive. Un sommet Russie-Union Européenne aura lieu pendant le printemps 2001. Cependant la question d'un accord diplomatique entre la Russie et l'Union Européenne pour déterminer le statut à long terme de Kaliningrad et de la région des Etats baltes ne sera concrètement réalisable que si l'OTAN établie une collaboration étroite avec les deux parties.
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