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 Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 3

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Mr ABED
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Mr ABED


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MessageSujet: Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 3   Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 3 Icon_minitime9/12/2008, 17:01

La Turquie, le Caucase et l'Asie Centrale.

Bien que les rapports de tensions entre la Grèce et la Turquie semblent s'être atténués par l'initiative de "la diplomatie du tremblement de terre" ainsi que de la décision de l'Union Européenne d'accepter la demande de candidature de la Turquie dans le cadre de son adhésion à la Communauté Européenne. Cependant la Turquie membre de l'OTAN, a développé de nouveaux intérêts géostratégiques au Caucase et en Asie Centrale, qui peuvent se heurter avec ceux de l'Iran et de la Russie. Dans le cadre de "la guéguerre" continuelle avec l'Irak, elle tient de par son statut de membre de l'OTAN, une position d'avant-garde. Les opérations punitives ont commencé à s'intensifier causant à la fin 1998, l'expulsion de Bagdad des équipes d'inspection et de contrôle d'armement de l'ONU, suivie des bombardements anglo-américains des avant-postes militaires dans les zones d'interdiction aérienne de survol. La Turquie est toujours en guerre depuis 1984 avec les mouvements d'indépendance kurdes qui sont considérés par Ankara comme étant soutenus par la Syrie, l'Irak, l'Iran et probablement Moscou.

Moscou a, pour sa part, prétendu qu'une "conspiration du Caucase" a été formaté entre les différents membres de l'OTAN, la Turquie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie directement à l'encontre de la Russie, de l'Iran et de l'Arménie. En même temps, les Russes prétendent que les Talibans en Afghanistan, qu'ils pensent être renforcés par le Pakistan et l'Arabie Saoudite, ont soutenu la résistance tchétchène. Moscou pense que la Turquie cherche officieusement à rétablir une espèce de "Commonwealth" pro-turque entre l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Kirghizstan et le Turkménistan; et de cette base cherchant aussi, à moyen terme d' inclure l'Iran et l'Ukraine. La politique américaine a de même, cherché à patronner-le "GUUAM" à la jonction de la Géorgie, de l'Ukraine, de l'Ouzbékistan, de l'Azerbaïdjan et de la Moldavie. La réaction des Russes fut de faire pression sur ces Etats pour les rétablir dans la ligne de remorquage russe.

La Turquie, cependant, prétend que sa politique est construite pour résister aux mouvements pan-islamiques et le séparatisme Uighur que "les cinq de Shanghai", la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan sont pour le moment incapables de contenir. En août 1999, les cinq de Shanghai se sont promis d'établir ensemble une coopération de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogues, la contrebande d'armes, la migration illégale, la séparation nationale et l'extrémisme religieux. La Turquie a aussi fait part de son intention de lutter contre des mouvements pan-islamiques de type Taliban afghan ainsi que contre l'Iran et le Mouvement Islamique d'Ouzbékistan. À cet égard, la Turquie a signé un accord de coopération militaire avec le Kirghizstan et en direction d' Ouzbek (qui jusqu'à présent refuse les appuis logistiques russes contre le Mouvement Islamique d'Ouzbékistan qui a déjà lancé de nombreuses incursions dans Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Kirghizstan). De plus, la Turquie a aussi signé un accord "anti-terroriste" avec la Russie et a promis à celle-ci qu'Ankara ne fournirait plus aux blessés des factions rebelles tchétchènes un traitement médical.

Lié aux efforts de forger des nouvelles alliances géopolitiques de la part de Moscou et Washington sur de nouvelles propositions d' itinéraires pétroliers de la mer Caspienne, la Russie s'est opposée aux propositions américaines de renforcer le projet d'oléoduc de la Mer Caspienne allant de Baku à Ceylan en passant par la Turquie et la Géorgie. Récemment la Géorgie, par exemple, a subi des pressions de Moscou pour accepter un statut "de neutralité" (plutôt que d'intégrer l'OTAN). Le Président Edouard Chevardnadzé, qui a promis lors des élections de 1999 que la Géorgie joindrait l'OTAN en 2004, et ainsi, espère toujours faire valoir le rôle de la Géorgie dans l'alliance de partenariat pour la Paix. Cependant dans cette perspective, en bloquant les différentes alternatives au pipeline Baku-Ceyhan, les Etats-Unis ont par mégarde affaibli, dans la région, des Etats comme la Géorgie qui pourrait profiter d'itinéraires alternatifs, et qui autrement seront forcés de se tourner vers la Russie et ceci suite à "l'effet boomerang" de la politique américaine qui peut aussi avoir comme conséquence non-anticipée, le rapprochement politique entre Téhéran et Moscou.

Ceci en plus de la possibilité d'un heurt entre la Turquie qui supporte l'Azerbaïdjan et la Russie alliée de l'Arménie. Ces possibilités restent malheureusement de l'ordre du réel, malgré le cessez le feu de 1994 conséquent à ce que les pourparlers de paix sont restés acculés dans une impasse. (la Turquie et l'Iran avaient essayé de négocier ensemble l'arrêt du conflit). Il est devenu clair que le Caucase fut surestimé comme un intérêt de sécurité "essentiel" par la stratégie américaine et que le prétendu "double endiguement" de l'Irak et de l'Iran représente en réalité une situation quadruple, si ce n'est un quintuple, incluant l'Afghanistan et indirectement la Russie ainsi que le Pakistan. Les sous dites questions exigeront que l'administration du Président Bush s'engage dans un processus de négociations sérieuses avec la Russie et l'Iran.

Le Moyen-Orient : l'Irak et l'Israël.

La première initiative de la politique étrangère de l'administration Bush commence littéralement par le "s'en va-t'en guerre" après les bombardements britanniques et américains des installations irakiennes militaires à Bagdad et au sud, à l'extérieur des zones d'interdiction de pénétration aérienne, confirmant ainsi une volonté d'augmentation des interventions d'attaques militaires, prise sous la législature précédente du président Clinton depuis 1988. Les raids aériens ont été justifié en raison du fait que les nouvelles capacités de défense de Saddam Hussein donnent à l'Irak la capacité d'abattre des avions américains et anglais mais aussi pour confiner les capacités militaires de l'Irak dans un état de délabrement total. L'Irak est accusé d' avoir créé des nouvelles capacités militaires, en utilisant la politique onusienne du "petrol for food" pour acheter des armes avec l'aide et l'assistance de la Russie, la Chine, l'Allemagne et la Corée du Nord. Les attaques aériennes furent incidemment planifiées, afin de frapper les ouvriers chinois qui aidaient les irakiens à installer des câbles de fibres optiques souterrains dans le cadre de l'amélioration du potentiel de défense aérienne de l'Irak. (Ayant frappé l'ambassade chinoise à Belgrade pendant la guerre du Kosovo, Washington n'a pas voulu faire la même erreur à Bagdad!).

Ces actions ont eu lieu pendant que le conflit israélo-palestinien semblait s'intensifier et tandis que des négociations israéliennes avec la Syrie furent mise en attente. L'Irak a appelé les Etats arabes à s'unifier pour soutenir " l'Intifada " palestinienne, en partie dans un effort d'influencer le prochain sommet de la Ligue arabe. La belligérance irakienne représente aussi un effort d'établir une nouvelle tension des relations entre le nouveau premier ministre israélien Ariel Sharon et le leader de l'OLP Yasser Arafat et ainsi gagner l'appui populaire des arabes.

L'Irak, l'Iran et la Libye ont été dénommé et considéré par Washington comme des "Etats voyous" capables d'acquérir des armes de destruction massive, en même temps qu'il fut présumé, mais rarement exposé et démontré publiquement que, Israël possèderait une capacité atomique significative. En plus du fait que la nouvelle administration de George Bush junior désavantage certains en rapport avec la décision de son père de ne pas avoir poussé jusqu' à Bagdad, et surtout l'incapacité du père d'éliminer une fois pour toutes Saddam Hussein, un raisonnement complémentaire inexprimé par la nouvelle administration Bush et la décision récente de prendre comme cible l'Irak pour empêcher Israël d'agir unilatéralement. Israël avait agi seul dans sa décision de bombarder le réacteur nucléaire d'Osirak en 1981 pour ralentir le programme irakien nucléaire (un facteur qui a pu en réalité avoir des conséquences contraires entraînant l'accélération des efforts de l'Irak dans l'acquisition d' armes nucléaires). Avant la Guerre du Golfe, les Etats-Unis ont été capables de construire une coalition contre l'Irak sous l'égide de l'ONU, qui incluait des Etats arabes, mais a exclu Israël, de peur que sa participation vienne saper la coalition engagée contre l'Irak.

Le risque consiste aujourd'hui en ce que les attaques unilatérales du Royaume-Uni et des Etats-Unis destinées à détruire l'infrastructure irakienne pour contenir Israël dans une stratégie de "double endiguement", pourraient aboutir à enflammer le monde arabe. (L'Egypte, la Jordanie et la Turquie ont déclaré qu'ils n'ont pas été informés des raids aériens). Ce serait particulièrement réel, si la crise palestinienne ne trouve pas de résolution. Il y a un fort potentiel de danger qu'Israël, en fin de compte, opte pour la " solution " de l'engagement militaire.

Maintenant, les Etats-Unis constatent amèrement qu'il est presque impossible de reconstruire une nouvelle coalition de forces contre l'Irak comme cela fut le cas pendant la guerre du Golfe à moins bien sûr qu'ils ne trouvent une façon de gagner l'appui de la France, la Russie, la Turquie, si ce n'est pas la Chine, lesquels ont tous critiqué l'action du Royaume-Uni et des Etats-Unis. La nouvelle Administration Bush a promis de soutenir entièrement le Comité Unifié Irakien National (INC) dans son effort d'essayer de renverser le régime irakien, mais des représentants de cette administration sont déjà divisés quant à comment et jusqu'à quel niveau soutenir l'INC. Le voyage du secrétaire d'Etat Colin Powell au Moyen-Orient est conçu pour gagner l'appui des gouvernements arabes pour déterminer ce que pourrait inclure le nouveau concept de "sanctions intelligentes" à l'égard du régime qui sont destinées à permettre le retour des contrôleurs de l'ONU (sous la Résolution 1284 du Conseil de Sécurité de l'ONU) et ainsi essayer d'améliorer les conditions du peuple irakien et atténuer la critique populaire arabe de la politique américano-onusienne, qui pourrait de cause à effet déstabiliser les pouvoir arabes en place. Un casse-tête à venir.
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