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 Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 4

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Mr ABED
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Mr ABED


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MessageSujet: Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 4   Une Géostratégie pour la Paix mondiale. 4 Icon_minitime9/12/2008, 17:02

L'Afghanistan.

Les Etats-Unis et la Russie semblent être tacitement, sinon manifestement, coopérants contre les Talibans sunnites en Afghanistan, qui contrôlent actuellement environ 95 % du territoire. Une telle alliance, couplée avec les sanctions de l'ONU à l'encontre de l'Afghanistan, serait conçue pour supprimer les forces du millionnaire saoudien Osama bin laden que Washington accuse d'avoir orchestrer le bombardement de deux ambassades américaines à Nairobi et à Dar es Salaam en 1998, aussi bien que l'attentat suicide le 12 octobre 2000, que celui de Cole au Yémen. En conséquence de ces actions, la décision d'employer le missile de croisière "la diplomatie" fut prise contre les camps militaires de Ben Laden en Afghanistan (pour ne citer que les attaques de missiles de croisière au Soudan). Le conflit ininterrompu en Afghanistan peut fournir une occasion pour une coopération de L'OTAN avec la Russie par le biais du PpP bien qu'il y ait des risques que celui-ci soit entraîné dans un conflit qui ne lui était pas destiné. En assumant que les trois partis ne soutiennent pas des factions rivales, la coopération de l'OTAN avec la Russie pourrait aussi aboutir à une coopération chinoise, la Chine pourrait alors déclencher des actions collectives contre des séparatistes Uighur basés en Afghanistan.

L'Inde.

La rivalité géopolitique et nucléaire de l'Inde avec le Pakistan, couplée de heurts continus sur le Cachemire, a indiqué que les armes nucléaires ne servent pas nécessairement comme une force de dissuasion efficace dans une guerre conventionnelle : les États peuvent continuer leurs guerres d'usure et jouer peut-être aux jeux de la guerre froide de type "brinksmanship". Le projet Indien de missile Agni est, en partie, en réponse au programme intermédiaire de missiles à longue portée balistique de la Chine. A New Delhi comme en Chine, semble s'étendre une dynamique tridimensionnelle par l'acquisition d'une marine de haute mer; il apparaît aussi que l'Inde compte créer des liens de collaboration avec le Viêt-Nam et la Corée du Sud (et probablement aussi avec le Japon) en réponse à la précédente stratégie chinoise qui à consisté à établir des liens avec le Pakistan et l'Iran. Pékin et New Delhi semblent aussi fortement rivaliser dans le contrôle de la mer Andaman sur la côte ouest de Mynamar menant au Détroit de Malacca.

La Fédération de Russie sous Boris Eltsine a en grande partie renforcé la position de l'Inde sur le Cachemire. Vladimir Poutine semble s'engager aussi avec le Pakistan, mais supporte l'appui russe avec l'Inde. Moscou a même essayé de pousser du coude la Chine pour résoudre ses conflits de frontière avec l'Inde. (Ces rapports tendus ne s'étaient déclarés dans la guerre sino-indienne, qui a éclaté en octobre 1962 en même temps que la crise des missiles cubains. En ce temps-là, Washington et Moscou ont soutenu New Delhi tout en s'affrontant sur Cuba!).

En soutenant fortement le Pakistan pendant la guerre froide, la Chine a, au moins à titre d'essai, commencé à faire marche arrière de son appui à Islamabad après le retrait soviétique de l'Afghanistan et la victoire des Talibans radicaux sunnites (à qui l'Iran s'opposa). En effet, la Chine craint une radicalisation de la situation dans laquelle l'Inde et le Pakistan se menacent maintenant par les armes nucléaires et continuent à engager des heurts sur la frontière du Cachemire. La nouvelle déstabilisation de la région pourrait desserrer les prises de positions géographiques de la Chine sur Xinjiang et du Tibet. De là, il est dans l'intérêt de la Chine de coopérer dans un effort d'aboutissement d'une solution politique dans le cadre de ces crises.

La crainte mutuelle des mouvements sécessionnistes a commencé à rapprocher ensemble la Russie, la Chine et l'Inde et cela, malgré leurs contestations géo-historiques et bien qu'entre eux les doutes persistent . Xinjiang, le Tibet et Taiwan sont les premières préoccupations de la Chine, l'Inde est principalement inquiétée par le Cachemire ainsi que le Sri Lanka du fait des mouvements de militants Tamouls qui recherchent une forme d'indépendance au Sri Lanka. La Russie est directement impliquée en Tchétchénie et fortement concernée par la situation en Carélie, pour la république des Komis, ainsi qu'à Kaliningrad. La Russie, la Chine, l'Inde ont tous condamné l'intervention menée par les Etats-Unis et l'OTAN contre la Serbie dans la guerre au Kosovo en tant qu' action en violation avec le principe "de souveraineté" territoriale d'un Etat. Ironiquement et malgré ses actions au Kosovo, l'OTAN apparaît actuellement comme un support de la nouvelle administration serbe contre les mouvements de séparatistes pro-albanais en Serbie du sud, ce qui semble être à priori une stratégie de " courtage honnête ".("honest broker"). La Russie, la Chine et l'Inde ont tous craint que la politique américaine pourrait directement ou indirectement fournir un appui aux mouvements sécessionnistes régionaux.

Le Japon, la Chine et les deux Corée.

Comme il n'y a eu aucun traité de paix signé entre les trois antagonistes principaux, la Russie, le Japon et la Chine, la deuxième guerre mondiale ne s'est jamais officiellement terminée en Asie. Récemment, la Russie et le Japon semblent s'être déplacés vers un règlement négocié sur la base des intérêts mutuels géopolitiques, mais certains facteurs sont toujours présents pour bloquer un réel rapprochement. Le Japon, depuis 1996, a réaffirmé son obligation d'alliance avec Washington et a de plus en plus compté sur Washington après le tir d'essai de Pyongyang d'une gamme de missiles longue portée Taepodong, directement pointée au-dessus du Japon du Nord. Tokyo a en conséquence augmenté ses dépenses de défense et fut favorable à une coopération de défense de missiles avec les Etats-Unis. Les politiciens japonais ont ouvertement débattu de la constitutionnalité d'une défense unilatérale de prévention et les besoins pour former une capacité de riposte.

Les revendications japonaises sur les îles Kouriles (que le Japonais appelle les territoires du Nord) qui furent annexées par l'Union soviétique avant les bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki par les Etats-Unis, ont jusqu'à présent toujours subit le refus catégorique de Moscou au retour de l'archipel, malgré les précédentes négociations japonaises avec Khrouchtchev, Brejnev, Gorbatchev, Eltsine aussi bien qu'avec Poutine. La dernière rencontre avec le premier ministre japonais Mori en septembre 2000 ont vu les négociations ajournées en partie à cause du naufrage accidentel du sous-marin russe nucléaire le "Koursk". Tokyo et Moscou ont l'intention de se rencontrer de nouveau au printemps 2001. En 1956, Moscou avait promis le retour conditionnel de deux des îles situées le plus au sud et stratégiquement de moindre importance, des îles cruciales; encore que peu disposée à se séparer des quatre îles. Moscou espère obtenir une plus grande aide commerciale de Tokyo; d'autre part, il craint qu'en abandonnant pour sa flotte de sous-marins son accès aux eaux profondes du Pacifique et que par la suite, Washington puisse utiliser ces îles pour suivre à la trace les mouvements de ses sous-marins nucléaires.

Engagé dans une guerre brutale en Tchétchénie, Moscou ne veut pas non plus créer de précédent pour une cessation des territoires restant russes après la désagrégation de l'Union soviétique. Moscou a ainsi espéré que les deux pays signeraient finalement un accord intérimaire de paix et laisseraient l' archipel des Kouriles temporairement sous la juridiction russe pour des négociations postérieures. Tokyo, cependant, a jusqu'à un certain degré subi des pressions de l'intérieur par des groupes nationalistes pour la réintégration des îles (bien, qu'évidemment une partie seulement du Japon voit en cela une quelconque nécessité). En même temps, la pression pour regagner les Kouriles représente un jeu de stratégie démultipliant. D'une part, le Japon est inquiété par l'augmentation de l'aide militaire russe à Pékin et par conséquent d'une Chine plus affirmative. D'autre part, la Russie a besoin de l'aide financière japonaise pour aider à développer l'île de Sakhaline ainsi que l'Extrême-Orient russe, tandis que le Japon a besoin du pétrole de Russie et du gaz pour diminuer sa dépendance au Moyen-Orient et dans le golfe persique.

En concurrence avec les efforts américains d'incorporer le Japon dans le système BMD (Balistic Missiles Defense), il y a les craintes qu'une affaire séparée puisse aboutir à la rupture de pourparlers russo-japonais, si tout ceci n'est pas orchestré soigneusement. D'une part, Tokyo est concerné par le système BMD qui pourrait aliéner la Russie, d'autre part - il a compté sur Washington pour développer son potentiel de défense théatre antimissile (TMD) même si, le Japon semble serrer son alliance avec les Etats-Unis en opposition avec les menaces potentielles de missiles balistiques de la Chine et de la Corée du Nord (malgré les efforts de la Chine de servir d'intermédiaire entre les deux Corée). En même temps, Tokyo espère faire dévier Moscou de soutenir trop fortement Pékin.

En plus d'un nouveau rapport avec la Russie, le Japon pourrait probablement essayer de lier des relations avec l'Inde pour contrebalancer Pékin. Tokyo a espéré jouer le rôle de médiateur dans le cadre des rapports nucléaires tendus entre l'Inde et le Pakistan (comme pour rappeler au deux belligérants potentiels son propre passé fatidique), les relations indo-japonaises ont été tendu, bloquant jusqu'à présent les possibilités de rapprochement (le Japon ne veut pas totalement aliéner Pékin). D'une part, l'Inde et le Japon semblent prendre des contre-mesures en réponse à l'éclosion de la Chine dans son domaine politique et économique et sa nouvelle influence tridimensionnelle, d'autre part, Moscou semble essayer de rapprocher la Chine et l'Inde dans une vraie coopération, bien que les Russes préfèrent probablement traiter avec un Japon riche plutôt qu'avec la Chine. En même temps, Washington fut très réticent à encourager des relations de rapprochement russo-japonais, pareil à la crainte qu'ils ont de voir se former un rapport trop proche entre l'Allemagne et la Russie.
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