ORIENTATION PEDAGOGIQUE / CULTURE DE PAIX / MEDIATION
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ORIENTATION PEDAGOGIQUE / CULTURE DE PAIX / MEDIATION

LA CULTURE DE PAIX C'EST LA PAIX EN ACTION . LA MEDIATION EST UNE ACTION.
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet
 

 Dignité et droits humains A SUIVRE

Aller en bas 
AuteurMessage
Mr ABED
Admin
Mr ABED


Messages : 262
Date d'inscription : 09/08/2008
Age : 50
Localisation : maroc

Dignité et droits humains   A SUIVRE Empty
MessageSujet: Dignité et droits humains A SUIVRE   Dignité et droits humains   A SUIVRE Icon_minitime15/8/2008, 23:49

Il y a quelques années, considérant que le nombre des prisonniers de la pauvreté était bien supérieur à celui des prisonniers de conscience, et que des millions de personnes à travers le monde étaient torturées par la faim ou condamnées à une mort lente par des maladies qu’il était possible de prévenir, Amnesty International a décidé d’élargir la portée de sa mission. En s’engageant dans la défense des droits économiques, sociaux et culturels, l’organisation a été en mesure d’aborder d’une manière plus globale et exhaustive des problèmes complexes de droits humains, étant donnée la forte interrelation des atteintes à ces droits. À titre d’exemple, Amnesty International a récemment intégré, dans son travail sur les violations des droits des populations des territoires occupés par Israël, une analyse de l’impact des couvre-feux et des bouclages de territoire sur le droit au travail et à la santé de la population palestinienne.

Déni des droits
dans les territoires occupés par Israël

Dans les territoires occupés, les restrictions à la liberté de mouvement imposées par l’armée israélienne empêchent les agriculteurs palestiniens de cultiver et vendre leurs produits. Elles entravent également les recherches d’emploi et l’accès aux structures sanitaires et éducatives. Des bouclages de territoire ainsi que d’autres mesures restrictives – notamment un mur/barrière de 600 km, en construction depuis 2002 – visent à maintenir les Palestiniens à distance des colonies israéliennes et des routes utilisées par les colons israéliens. Ces colonies sont illégales au regard du droit international et privent la population palestinienne de ressources essentielles telles que l’eau et les terres.

De nombreuses femmes ont été forcées d’accoucher à des postes de contrôle. De telles contraintes, ainsi que l’accès limité de ces femmes aux soins médicaux d’urgence, ont parfois des conséquences fatales(9). Le 26 août 2003, Rula Ashtiya s’est vu refuser le passage par des soldats israéliens et a dû accoucher sur un chemin de terre à côté du poste de contrôle de Beit Furik, en Cisjordanie, entre son village et la ville de Naplouse située à proximité. Rula Ashtiya a fait le récit suivant : «Nous avons pris un taxi et sommes descendus avant le poste de contrôle, car les voitures ne sont pas autorisées à s’en approcher. Nous avons continué à pied, j’avais très mal. Au barrage, il y avait plusieurs soldats qui buvaient du thé ou du café et qui n’ont pas fait attention à nous. Daoud s’est approché et s’est adressé à eux en hébreu. L’un d’eux l’a menacé de son arme. Je souffrais, je sentais que j’étais sur le point d’accoucher. Je l’ai dit à Daoud qui l’a traduit en hébreu pour les soldats, mais ils ne nous ont pas laissés passer. Je me suis allongée par terre dans la poussière et je me suis traînée derrière des blocs de béton à côté du barrage pour avoir un peu d’intimité. J’ai accouché dans la poussière comme un animal. J’ai pris ma petite fille dans mes bras, elle a bougé un peu, mais elle est morte quelques minutes plus tard(10).»

Depuis le milieu des années 80, des militants du monde entier se sont mobilisés en faveur des droits économiques, sociaux et culturels. Ils ont progressivement formé des réseaux internationaux afin de partager les compétences et l’expérience acquises au cours de nombreuses années d’action dans toutes les régions du monde. Leurs efforts ont abouti à l’amélioration de la situation de certaines victimes, à la reconnaissance des obstacles particuliers auxquels se heurtent certains groupes au sein de la société, et à une conscience accrue de l’importance des droits économiques, sociaux et culturels pour la dignité humaine.

Les droits économiques, sociaux et culturels ne sont pas de simples aspirations, ni des objectifs à longue échéance. Le droit international impose aux États des obligations immédiates ainsi que d’autres plus étalées dans le temps. Quel que soit leur degré de développement, les États sont tenus de prendre des mesures immédiates de réalisation des droits économiques, sociaux et culturels (notamment par des lois et des politiques), et d’éviter toute violation de ces droits. Ils ont également pour devoir de garantir l’absence de discriminations, directes ou indirectes, concernant ces droits. Par ailleurs, les gouvernements se doivent de réglementer l’activité des acteurs privés et commerciaux et des autres acteurs non étatiques, afin qu’ils respectent ces droits.

«La dignité d’un individu ne peut et ne devrait pas être divisée entre deux sphères – civique et politique d’une part, et économique, sociale et culturelle d’autre part. L’individu doit être affranchi tant du besoin que de la peur. Le but ultime de la garantie du respect de la dignité d’un individu ne peut être atteint sans que la personne puisse jouir de tous ses droits.»
Le cercle des droits :
l’activisme en faveur des droits économiques, sociaux et culturels.
Un outil pour la formation(11).

Amnesty International est désormais engagée, auprès des populations locales et des militants, dans l’action mondiale en faveur des droits économiques, sociaux et culturels. Cette introduction propose une vue d’ensemble de ces droits, tout en en présentant certaines caractéristiques essentielles. Elle explique succinctement leur portée et leur contenu, donne des exemples d’atteintes à ces droits, et suggère des moyens d’action pour remédier à ces dernières.

Amnesty International est convaincue de l’indivisibilité des droits humains et de l’importance du militantisme pour garantir le respect, la protection et la satisfaction de tous les droits humains pour tous. Le présent document décrit les devoirs des gouvernements dans leur propre pays, mais aussi leurs obligations au niveau international. Il met également l’accent sur les responsabilités, en matière de droits humains, d’un éventail plus large d’acteurs tels que les organisations internationales et les sociétés transnationales.

La communauté internationale a reconnu à plusieurs reprises que les droits humains sont universels, indissociables, interdépendants et intimement liés(12). La dignité humaine implique le respect global de ces droits, pour chaque être humain : il ne peut y avoir de plus grande priorité que le droit de vivre dans la dignité.



Chapitre 1.
Rétablir les droits économiques, sociaux et culturels
Revenir en haut Aller en bas
https://dnri2008.forumactif.org
 
Dignité et droits humains A SUIVRE
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dignité et droits humains A SUIVRE
» Dignité et droits humains A SUIVRE
» Dignité et droits humains 8 (à suivre)
» Dignité et droits humains 4
» Dignité et droits humains 5

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
ORIENTATION PEDAGOGIQUE / CULTURE DE PAIX / MEDIATION :: DROITS ECONOMIQUES SOCIAUX ET CULTURELS (DESC) :: NOS DROITS-
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujetSauter vers: