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 la femme et la vie associative au maroc 2

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AuteurMessage
simaba




Messages : 10
Date d'inscription : 12/08/2008

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MessageSujet: la femme et la vie associative au maroc 2   la femme et la vie associative au maroc 2 Icon_minitime4/10/2008, 09:50

 Section 2: Après l’indépendance

A. Période de 1956 à 1973
Le droit d’association institué par le dahir du 15 novembre 1958 vise un double objectif : une volonté de relâcher les obstacles juridiques posés par les autorités du protectorat et l’opinion libérale affichée officiellement à l’égard du social et de l’économique. De ce fait, les associations ont évolué dans le cadre du code des libertés publiques de 1958.
La vie associative a été dominée par les hommes ; l’État marocain a fortement contribué à la construction des identités du genre. Dans ce contexte, les femmes qui avaient participé à l’action politique et à la résistance contre les colons sont rentrées chez elles pour accomplir « la noble tâche » qui leur était assignée par leurs compagnons d’hier à savoir, éduquer les futurs citoyens et citoyennes. Celles parmi elles qui ont décidé, malgré tout de continuer, se sont investies dans le travail social et caritatif.
La seule expérience originale a été celle de l’Union Progressiste des femmes marocaines, créée en 1962 dans le cadre du Syndicat Union Marocaine du Travail (UMT) dans le but de renforcer l’adhésion des ouvrières au travail syndical.
À partir de 1965, le Maroc a connu une période de troubles sociaux (manifestations populaires à Casablanca et dans les principales villes marocaines) et une tendance à la restriction des libertés. L’État a procédé à la création de l’Union Nationale des Femmes Marocaines (UNFM, 1969) en tant que structure officielle ayant pour but de représenter l’ensemble des femmes marocaines.
Cette Union a été soutenue par les pouvoirs publics pour lui permettre de couvrir l’ensemble du territoire national. En 1971, l’Association Marocaine de Planning Familial (AMPF) a été créé dans le but d’appuyer la politique de l’État en matière de planification familiale.
Ces structures officielles étaient destinées à canaliser les femmes dans un cadre contrôlé et orienté par l’autorité masculine. Les femmes qui souhaitaient participer à la sphère publique n’étaient « autorisées » à le faire que dans les structures féminines officielles ou partisanes (comme c’est le cas pour les associations « al –mouassat » et l’Association pour la Protection de la famille, proches du Parti de l’Istiqlal).

B. Période à partir de la moitié des années 70-1985

Cette période peut être considérée comme une étape déterminante dans l’histoire du Maroc indépendant.
En effet, à partir de 1975/76, le climat politique a enregistré une ouverture relative et une plus grande liberté d’expression ayant permis aux partis politiques de l’opposition de reprendre leurs activités y compris en incitant les militantes à s’organiser en sections féminines dans leurs partis respectifs dans le but de renforcer leur audience au sein des femmes.
Malgré ou à cause de la conjoncture politique et sociale difficile, les élites féminines ont donné la priorité à la lutte politique pour la démocratie et non pas à la revendication de l’égalité en investissant les partis de gauche, notamment, l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), le Parti du Progrès et Socialisme (PPS) et l’Organisation de l’Action Démocratique et Populaire (OADP).
Mais la présence la plus remarquable des femmes à l’époque se déployait essentiellement dans le cadre de l’Union Nationale des Étudiants du Maroc (UNEM), syndicat puissant et très implanté dans les universités qui constituait alors une véritable école de formation politique pour les jeunes étudiants et étudiantes et de recrutement pour les partis et les groupes politiques appartenant à la mouvance de la gauche.
Au départ, les actions sociales (surtout l’alphabétisation) et de conscientisation politique des femmes (cercles de discussion au sein des universités) ont été privilégiées; mais très vite, la question du statut juridique et de la représentation des femmes dans les postes de la prise de décision dans les instances partisanes ont été posées. D’une façon générale, la question de l’éducation, de la participation politique et de l’activité des femmes faisait l’unanimité; par contre, la question de la révision de la Moudawana a bénéficié d’un traitement spécial et assez ambigu de la part des directions des partis nationaux et ceux d’obédience de gauche.


Chapitre II : Contexte de la vie associative Féminine
La création des associations a été une nécessité primordiale vu les contraintes économiques ; sociales et sécuritaires dans lesquelles baignaient le Maroc.
L’Etat va changer progressivement de position à l'égard du monde rural et il favorisa le développement des associations de prestation de services, dans le but de suppléer à ses propres lacunes. Dans les villes, il adopta une attitude plus libérale.

Section I : Facteurs déterminants du mouvement associatif

Sous la pression et des facteurs internes et des facteurs externes, la vie associative au Maroc connaît un regain d’intérêt. La crise financière du milieu des années quatre –vingt et le déclin de la qualité de vie induit par l’application du Programme d’ajustement structurel (PAS) a obligé les autorités marocains à davantage de souplesse dans l’interprétation et l’application du texte de 1973 (reforme sur loi des associations). Les changements survenus à l’échelle internationale sont également bénéfiques au mouvement associatif marocain.

A. Facteurs externes:
• Instabilité politique (coups d’Etats-émeutes ……) ;
• La crise financière au milieu des années quatre- vingt ;
• Déclin de la qualité de vie induit par l’application du Programme d’ajustement structurel (PAS) ;
• Problèmes de pauvreté chômage et analphabétisme ;
• Aides et prêts étrangers a été conditionné par l’application des droits de l’Homme ;
• Intervention des ONG à caractère internationale ;
• Les changements survenus à l’échelle internationale ont été bénéfiques au mouvement associatif ;
• Le Maroc est liée par de nombreuses conventions internationales en matière de promotion et protection des droits de femme ;
• Rapports annuels de la commission des droits de l’Homme Célébration de la dixième année de la promulgation de la Convention pour la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).

B. Facteurs internes
• Dominance de l’Homme au sein des partis politiques ;
• Refus ou l’incapacité des hommes politiques à prendre en considération la question féminine dans leurs programmes ;
• Absence des centres d’écoutes ;
• Les féministes marocaines n’ont trouvé d’écoute réelle ni dans les partis politiques ni dans le gouvernement ;
• La mobilisation et l’encouragement du système des Nations Unies dans le cadre de la décennie et de l’année internationales de la femme ont poussé les femmes à s’organiser;
• La présence des militantes politiques dans les structures associatives féminines, dans leurs instances dirigeantes en particulier ;
• L’action des associations est restée prisonnière des engagements partisans des dirigeantes féministes, ce qui a empêché ou rendu difficile tout travail unitaire de fond ;
• Le refus ou l’incapacité des hommes politiques à prendre en considération la question féminine dans leurs programmes, qui a poussé les femmes à s’autonomiser ;
• Il faut noter que le code du Statut personnel inégalitaire aux yeux des femmes, promulgués en 1957, la femme est privée des droits qui lui sont reconnus par ailleurs par la Constitution nationale ;
• L’analphabétisme qui atteint 67% de la population , c'est une femme sur dix qui sait lire et écrire en milieu rural (jusqu’à 89% dans le monde rural), elle a contribué à limiter fortement l’accès des femmes à l’information ainsi que leur capacité à se défendre et à faire valoir leurs droits ;
• Chaque jour quatre femmes meurent en couche;
• le taux de scolarisation des filles : 35% à 36% en milieu rural ;
• le travail des petites filles ;
• la féminisation de la pauvreté (dans les ménages socialement marginalisés, plus d'un ménage sur deux est dirigé par une femme, 52,1%) et la violence physique que subissent les femmes.



C. Sur Le Plan Juridique

Contrairement au passé, les associations puisent leur validité d’un cadre juridique bien défini, avec une efficacité variable selon les individus et les domaines d’intervention.
Le contexte actuel, caractérisé par un désengagement de l’Etat, une réduction partielle des entraves administratives et une collaboration soutenue des autorités locales, est particulièrement favorable à la promotion et à l’extension du mouvement associatif. Ces groupements quoique de statuts juridiques différents (associations, ONG, ligue, amicale…) sont tous à but non lucratif et caractérisé par la libre adhésion.
Régie par le Dahir réglementant le droit d’associations du 15 novembre 1958, et modifié par le dahir de 10 Avril 1973.En octobre 2002, une nouvelle loi sur les associations est promulguée, cette nouvelle loi, a en parti répondu à certaines exigences du mouvement associatif.

 Section II : Avènement du mouvement associatif Féminine Moderne

N’ayant pu inscrire leurs revendications au niveau du champ politique resté indifférent à leur cause, les femmes se sont organisées pour exprimer leurs revendications autrement, et le mouvement féminin est donc venu pour manifester le refus de cette condition.
Leur mouvement permet de faire entendre leurs voix, de toucher le pouvoir politique, législatif, juridique... En effet, aucune formation ne peut éviter de prendre position sur le statut de la femme. La condition féminine, désormais incontournable, s’est installée dans le débat public. Cette nouvelle manière de faire de la politique s’inscrit dans l’émergence de la société civile avec la création de la première association féministe en 1985 présidée par une femme.
Cette période d’ouverture politique au Maroc a également coïncidé avec la décennie de la femme décrétée par les Nations Unies (1976-1985) et avec la promulgation de la Convention pour la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) en 1979.
Ces événements ont constitué également des opportunités pour les femmes pour intensifier les débats au sein des structures partisanes sur les positions et les engagements de leurs partis par rapport à la question des femmes.
L’apparition et la consolidation d’un mouvement autonome, constituent les prémices d’une rupture avec le passé ; et un indicateur privilégié de la formation de la société civile car exprimant des demandes significatives d’une nouvelle configuration sociale.

A. Les premières associations féminines créés :

Pourtant si le nombre d’associations est réelle, peu de chiffres fiables sur la question existent, le caractère récent de la progression n’a pas encore donné naissance à des études qualitatives abordent la question de la participation de la femme à la décision.
Ce mouvement associatif féminin est devenu influent et jouit progressivement d’une grande autonomie, par rapport aux forces politiques organisées.
La première association féministe ayant vu le jour est l'association Solidarité féminine, fondée en 1985 suivie par l’association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM, 1985) et l’Union de l’Action Féminine (UAF, 1987), la Ligue Démocratique des Droits des Femmes (LDDF, 1989) ; l’association Marocaine des Droits des Femmes (AMDF, 1992), et par Joussour, Forum des Femmes Marocaines (1995).
L'avènement du mouvement féministe, qui a contribué d'une façon très significative au mouvement associatif par la nature de ses demandes qui ont mis au cœur du débat politique des questions tues auparavant (statut des femmes, spécificité culturelle et religieuse etc...); son apport au plan des stratégies et des méthodes de travail (plaidoyer, force de proposition, professionnalisation et recours au financement étranger, etc.).
L'émergence de ces nouvelles structures, animées par des dirigeantes ayant acquis une grande expérience dans le travail politique et syndical, a énormément contribué à améliorer les méthodes de travail de l'ensemble du mouvement associatif et à permettre l’évolution de plusieurs associations à dimension locale, régionale et nationale.
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